Les entreprises mesurent-elles leur coût de la dette avec des rendements avant ou après impôt?

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Les entreprises mesurent-elles leur coût de la dette avec des rendements avant ou après impôt?
Anonim
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Le coût de la dette est plus facile à définir, car les prêteurs d'intérêt imposent des frais sur les fonds empruntés. Lorsque l'on compare des sources similaires de capital d'emprunt, cette définition du coût est utile pour déterminer quelle source coûte le moins cher.

Supposons, par exemple, que deux banques différentes offrent des prêts commerciaux autrement identiques à des taux d'intérêt respectifs de 4% et 6%. En utilisant la définition avant impôts du coût du capital, il est clair que le premier prêt est l'option la moins chère en raison de son taux d'intérêt plus bas.

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Toutefois, selon le contexte de calcul, les entreprises se tournent souvent vers le coût du capital de la dette après impôt pour évaluer plus précisément son impact sur le budget. Les paiements sur les intérêts de la dette sont généralement déductibles d'impôt, de sorte que l'acquisition de financement par emprunt peut en fait réduire le fardeau fiscal total d'une entreprise.

L'utilisation la plus courante de cette méthode est dans le calcul du coût moyen pondéré du capital (WACC). La formule WACC est utilisée par les entreprises pour déterminer le coût moyen par dollar de tout le capital, à la fois la dette et les capitaux propres, après avoir pris en compte la proportion du capital total que représente chaque source. Dans la formule WACC, le coût de la dette est calculé comme R * (1 - T), où R est le taux d'intérêt et T est le taux de l'impôt sur les sociétés. En multipliant le coût de la dette avant impôts (représenté par le taux d'intérêt) par l'inverse du taux d'imposition, cette formule donne une image plus réaliste de la dépense nécessaire pour financer des opérations avec dette.

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Supposons que le taux de l'impôt sur les sociétés soit de 30% dans l'exemple ci-dessus. Le premier prêt a un coût du capital après impôts de 0,04 * (1 - 0,3), soit 2,8%. Le deuxième prêt a un coût après impôt de 0, 06 * (1 - 0, 3), soit 4, 2%. De toute évidence, le calcul après impôt n'affecte pas la décision initiale de poursuivre le premier prêt, car il s'agit toujours de l'option la moins chère. Cependant, lorsqu'on compare le coût du prêt au coût des capitaux propres, l'incorporation du taux d'imposition peut faire toute la différence.

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