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Les valeurs de la vieille économie représentent de grandes entreprises bien établies qui participent à des secteurs industriels plus traditionnels et qui investissent peu dans le secteur de la technologie. Les activités de ces anciennes entreprises ont dominé le paysage économique avant l'ère des dotcom de la fin des années 1990, qui a marqué le début d'une industrie entière de nouvelles entreprises à forte croissance. Les titres de la vieille économie affichent généralement une volatilité relativement faible et paient généralement des dividendes constants dans la mesure où ils opèrent dans des secteurs industriels matures, qui n'offrent pas toujours un nouveau potentiel d'investissement pour les liquidités d'une entreprise.

En revanche, les actions dites de la nouvelle économie sont fortement impliquées dans le secteur de la technologie et les entreprises les plus performantes sont en mesure de créer de la valeur à des taux de croissance nettement plus élevés. Les entreprises dont les activités principales sont liées au commerce électronique ou aux activités technologiques, comme Google, eBay, Cisco et Intel, sont de bons exemples de titres de la nouvelle économie. Ces sociétés opèrent généralement dans des environnements commerciaux sensiblement différents de ceux des anciennes économies et leurs actions sont généralement plus volatiles. Les actions de la nouvelle économie ont tendance à ne pas payer de dividendes, choisissant de réinvestir leurs liquidités dans l'expansion de leurs activités.

Les actions de la vieille et de la nouvelle économie diffèrent non seulement par leurs activités commerciales, mais aussi par la manière dont elles sont évaluées par le marché. Les évaluations des actions de la nouvelle économie ont tendance à être plus volatiles, car leurs modèles d'affaires ne sont pas aussi stables que ceux des anciennes économies et se retrouvent généralement dans des secteurs relativement nouveaux. D'autre part, les actions de la vieille économie tendent à être évaluées en fonction de modèles d'entreprise plus stables et d'attentes de croissance moins robustes, ce qui se traduit par moins de variance des attentes des analystes et des estimations de bénéfices plus précises. En règle générale, lors de l'analyse d'une entreprise de la nouvelle économie, on se concentre davantage sur les prévisions de croissance et les prévisions de bénéfices plusieurs années plus tard, ce qui est beaucoup moins facile à prévoir lorsqu'une société n'a pas de longue expérience. De plus, les actions de la nouvelle économie, même celles qui réalisent déjà des bénéfices constants chaque trimestre, ne distribuent pas de dividendes à leurs actionnaires, préférant réinvestir leurs bénéfices dans les opérations commerciales car elles sont plus susceptibles de tirer parti des opportunités de croissance que les anciennes. entreprises de l'économie dans les industries matures.

En raison de l'impact relativement important que les estimations de bénéfices futures ont sur les actions de la nouvelle économie, ces types de sociétés sont modérément plus sujettes à la surévaluation que les sociétés bien établies.La bulle Internet de la fin des années 90 a vu une explosion de sociétés de la nouvelle économie avec un potentiel apparemment illimité. De nombreux titres technologiques glamour sans profit pour leur nom ont été poussés à des niveaux très élevés, le marché étant devenu trop exubérant par rapport aux perspectives du secteur, pour ensuite redescendre à des niveaux de prix beaucoup plus bas avec l'éclatement de la bulle. Cependant, ces actions continuent d'être plus volatiles que les actions de la vieille économie et affichent souvent des ratios C / B plus élevés, puisqu'elles devraient croître à des taux relativement plus élevés à l'avenir que les sociétés de la vieille économie.

(Pour plus d'informations, voir

Quand la peur et l'avidité prennent le pas sur et Comment les dividendes fonctionnent pour les investisseurs .)