a:

Bien que la convergence entre les normes internationales d'information financière (IFRS) et les normes comptables généralement reconnues (PCGR) des États-Unis soit importante depuis 2002, il existe encore des différences entre ces deux normes comptables. affecter le calcul des ratios financiers clés. Comparativement aux PCGR, les IFRS comportent des règles laxistes en ce qui concerne la constatation des produits, ce qui pourrait entraîner une augmentation des produits, ce qui aurait une incidence sur la rentabilité et les ratios de levier financier. Contrairement aux PCGR, les IFRS permettent de capitaliser les coûts de développement, ce qui affecte les ratios de rentabilité, le ratio de levier et d'autres ratios d'efficacité. Les IFRS n'autorisent que la méthode du premier entré, premier sorti à valoriser les stocks, tandis que les PCGR permettent le dernier entré, premier sorti et le premier entré, premier sorti, ce qui se traduit par des ratios de rentabilité plus élevés et des ratios de rotation des stocks inférieurs. Les PCGR comportent des règles spécifiques en matière de capitalisation des contrats de location, contrairement aux IFRS, ce qui entraîne des différences de rentabilité et de ratios de levier.

Par rapport aux PCGR, les IFRS permettent aux sociétés de comptabiliser leurs produits plus tôt, même si une éventualité est associée à une partie des produits. Les PCGR interdisent expressément la comptabilisation des produits éventuels et obligent les sociétés à les différer jusqu'à la résolution de l'éventualité. Un exemple de revenu éventuel est un arrangement selon lequel une taxe, à recevoir par un agent de footballeur, est annulable si le joueur de football rompt son contrat avec une équipe de football. En vertu des IFRS, le résultat de la constatation des produits plus tôt est l'augmentation des revenus, des ratios de rentabilité (rendement des investissements, rendement des capitaux propres, rendement des capitaux propres) plus élevés et du ratio d'endettement plus faible.

Les PCGR exigent que tous les coûts associés au développement de produits soient comptabilisés en charges immédiatement. Les IFRS permettent la capitalisation des coûts de développement sous certaines conditions. Par exemple, les frais de laboratoire d'une société pharmaceutique pour développer un médicament peuvent être capitalisés au bilan en vertu des IFRS. La capitalisation des coûts de développement selon les IFRS entraîne une baisse des charges par rapport aux PCGR, ce qui entraîne une hausse des revenus, des ratios de rentabilité plus élevés, un ratio d'endettement plus faible et un ratio de rotation des actifs moins élevé.

Selon les PCGR, les entreprises peuvent choisir la méthode LIFO ou FIFO pour évaluer leur stock, tandis que les IFRS interdisent spécifiquement l'utilisation du LIFO et n'autorisent que le FIFO. Dans un environnement économique où les coûts augmentent, la méthode LIFO produit des coûts de vente plus élevés, des bénéfices plus faibles et un solde de compte d'inventaire moins élevé. Les sociétés qui utilisent le FIFO selon les IFRS ont des ratios de rentabilité plus faibles, un ratio de levier financier plus élevé et un ratio de rotation des stocks plus élevé que les entreprises qui respectent les PCGR et utilisent le LIFO.

Les PCGR renferment des critères précis fondés sur des nombres pour les sociétés afin de déterminer si un contrat de location donné est classé dans la catégorie exploitation ou capital. Les contrats de location simple sont des engagements hors bilan et ne sont pas comptabilisés dans les états financiers de la société, tandis que les contrats de location-acquisition sont capitalisés et affectent à la fois les actifs et les passifs du bilan de la société. Les PCGR exigent qu'un bail dont la durée correspond à au moins 75% de la durée de vie économique d'un actif soit classé comme capital. De plus, les PCGR exigent la capitalisation des contrats de location si la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location est égale à au moins 90% de la juste valeur de l'actif loué. En revanche, les IFRS ne comportent pas de seuils spécifiques.

Une différence dans les classifications de baux peut entraîner un ratio de levier plus élevé, un rendement inférieur des actifs et une marge bénéficiaire d'exploitation plus élevée si le contrat de location est classé selon les IFRS plutôt que selon les PCGR.