Depuis que la Chine a émergé comme un marché moins restreint, l'Occident a sérieusement examiné comment les raffinements asiatiques des pratiques commerciales américaines ont permis à l'Est de rattraper l'Occident aussi rapidement. En outre, malgré les chocs et les bleus économiques actuels, le Japon détient toujours le record du regroupement économique et de l'industrialisation le plus rapide après une défaite militaire (Seconde Guerre mondiale). Par conséquent, il n'est pas surprenant que nous trouvions la sagesse et le mystère de «l'Orient» s'infiltrant régulièrement dans notre terminologie d'investissement. Ici, nous regardons quelques termes clés avec une saveur orientale.

Tutoriel : 20 investissements à savoir

Sushi Bond Le Japon, en tant qu'île, a appris très tôt dans son développement que les fruits de mer allaient être une grande partie de le menu japonais. Plutôt que de passer par les étapes inutiles de battre et griller et de frotter et frire les fruits de mer comme d'autres pays, les Japonais ont décidé de sauter la cuisine complètement. Cependant, malgré la réticence initiale que certaines personnes peuvent éprouver en essayant d'abord le poisson cru, les sushis sont maintenant appréciés dans le monde entier; D'abord c'était un mets délicat et maintenant c'est un repas commun dans la plupart des grandes villes.

Devenu un aliment international plutôt qu'un aliment solidement enraciné dans un seul pays, le sushi prête son nom au lien sushi, qui est une euro-obligation émise par une société japonaise. Qu'est-ce qu'un eurobond? C'est une obligation qui n'est pas de la compétence d'un pays et, par conséquent, est offerte aux investisseurs dans de nombreux pays. L'avantage pour la société émettrice japonaise est que les obligations de sushi ne sont pas comptabilisées dans la limite institutionnelle japonaise sur les participations étrangères. La flexibilité mentionnée ci-dessus est la raison pour laquelle les liens de sushi ont gagné le même appel international que la nourriture après laquelle ils sont nommés. (Pour plus d'informations, lisez Les tenants et aboutissants des euro-obligations d'entreprises .)

Mur de Chine L'ancien empereur de Chine, Qin Shi Huangdi, n'était pas un fan des hordes mongoles qui ravageaient continuellement la terre et tuaient ses sujets. Sa solution simple était d'unir les murs qui avaient été construits par divers chefs de guerre pour protéger leurs frontières. Après 10 ans et le travail de plus de 800 000 soldats et paysans, la Chine avait un mur qui s'étendait sur plus de 3 000 miles. Ce n'était pas absolument infaillible, mais cela a réduit le nombre de visites de maraudeurs de l'autre côté du mur. Malgré quelques menaces notables, dont Gengis Khan (qui a généralement vaincu tout le monde), la Grande Muraille de Chine a été un symbole de pouvoir, de permanence et de protection.

La version simplifiée de la Grande Muraille dans le monde investisseur fait référence à la division dans une société de courtage qui entrave le flux d'informations privilégiées.À première vue, le délit d'initié n'est pas aussi grave que de se faire piétiner par une horde mongole et de vous mutiler, mais il est très dommageable pour le marché, qui ne peut fonctionner correctement que si les investisseurs ont un accès égal à l'information.

Le gouvernement des États-Unis fait face à sa propre version de l'armée mongole avec le krach de 1929, auquel les délits d'initiés ont contribué. Comme les premiers empereurs de Chine, le gouvernement voulait protéger son peuple, il a donc créé un «mur chinois» entre les professionnels et l'opportunité d'exploiter leur accès privilégié à l'information. Les barrières légales (et éthiques) ont dissuadé les gens de s'engager dans des délits d'initiés et ont puni les personnes qui franchissent la ligne. (En savoir plus sur le Mur de Chine en Courtage "Le Mur de Chine" protège contre les conflits d'intérêts .)

Les derniers gangs de traders internes étaient composés d'analystes et de banquiers d'affaires qui manipulaient et contrôlaient l'information pour garantir les introductions en bourse réussies de certaines entreprises. Sous la pression croissante pour trouver la "prochaine grande chose", les analystes et les courtiers ont fait face au leurre pour enfreindre les règles. Dans l'engouement des dotcom de courte durée, par exemple, la prochaine grande chose a été surnommée le «nouveau paradigme» ou la «nouvelle économie». Comme nous le savons maintenant, la «nouvelle économie» s'est construite sur un «nouveau paradigme» qui s'est avéré sans fondement. Indépendamment des mises en garde d'investisseurs respectés (comme Warren Buffett), beaucoup de gens ont suivi le troupeau dans un marché que les analystes avaient hype à partir de rien. Malheureusement, aucun mur, aussi grand soit-il, n'est impénétrable, alors les initiés de l'industrie ont continué à se faufiler par-dessus le mur de Chine, tout comme Gengis Khan l'a fait il y a presque 800 ans. (Pour en savoir plus, consultez Pourquoi les entreprises de type dotcom se sont-elles effondrées? )

Samurai Bond Les samouraïs étaient la caste des guerriers de l'ancien Japon. Un samouraï s'engagerait au service de son seigneur jusqu'à la mort ou le déshonneur. Malheureusement, la paix et l'évolution de l'armement ont rendu ces guerriers obsolètes. Le mode de vie des samouraïs prit fin lorsque Saigo Takamori, contrarié par l'ordre impérial selon lequel les soldats ne pouvaient porter d'épées, menait une armée de samouraï brandissant le katana traditionnel contre une armée impériale portant des armes à feu néerlandaises. Le nouveau guerrier japonais, qui faisait partie de l'armée impériale, allait entrer dans le XXe siècle en utilisant les armes des étrangers.

Un lien de samouraï n'a de lien mineur avec le samouraï traditionnel. Les obligations samouraï sont des obligations émises au Japon (à la Bourse de Tokyo) et en monnaie japonaise (yen), mais l'émetteur n'est pas japonais. Ainsi, les néo-samouraïs (l'armée impériale) ont été soutenus par des armes étrangères de la même manière que les obligations de samouraï, bien qu'étrangères, sont achetées avec le yen japonais.

Ichimoku, Keiretsu, Japan Inc, etc. De 1960 à 1980, le Japon est passé d'un pays caractérisé par une production de masse de produits peu fiables à un pays à la pointe de la technologie, des affaires et de l'économie mondiale. Les gratte-ciels ont explosé partout dans Tokyo, et les entreprises japonaises ont commencé à profiter de leur excédent commercial de 30 milliards de dollars avec l'U.S., en achetant des actifs américains comme le Rockefeller Center. Pour la première fois dans l'histoire, les pays industrialisés venaient au Japon pour apprendre. Cela a eu deux effets très intéressants:

• Une industrie massive basée sur des hommes d'affaires «agréables» avec de gros comptes de dépenses a vu le jour. Au Japon, les restaurants et les hôtels cinq étoiles se sont matérialisés aussi rapidement que les gratte-ciels.
• Les hommes d'affaires, épuisés par les indulgences du Japon et ayant besoin de justifier les énormes dépenses, utilisèrent autant de mots japonais que possible pour introduire de «nouvelles techniques de gestion» («nouveaux paradigmes») aux patrons curieux. Pour l'essentiel, le fossé culturel entre l'Amérique du Nord et l'Asie a empêché les techniques d'avoir un impact positif, mais l'amour des mots japonais dans les affaires s'est poursuivi sans relâche.

Le premier terme de ce genre que nous trouvons dans le monde des investisseurs est "ichimoku", qui se traduit par "one look". Ainsi, un graphique ichimoku est simplement un graphique à un seul aspect - c'est-à-dire un tableau à partir duquel les informations pertinentes peuvent être glanées en un coup d'œil. Tracer les hauts et les bas historiques, le graphique ichimoku fournit les prix d'équilibre d'un titre spécifié. Dans le monde de la cartographie, il y a aussi le «harami» et le «doji», qui sont des termes japonais entendus dans l'analyse technique. Les deux décrivent l'apparence qu'un cours boursier prend dans la représentation en chandeliers. Harami en japonais signifie "enceinte", donc il se réfère au grand milieu du chandelier qui a été nommé d'après lui. Doji signifie petit garçon, et le chandelier auquel il se réfère est, sans surprise, de taille relativement petite. (Pour avoir une idée de la façon dont ces graphiques sont utilisés, consultez Introduction aux graphiques Ichimoku dans le Forex .)

Le terme Japan Inc. a été inventé par les Nord-Américains pour désigner l'énorme quantité de collusion entre le gouvernement japonais et les entreprises privées. La politique et les affaires sont devenues tellement empêtrées que la corruption a pris le dessus. Au Japon, le gouvernement changera les lois pour rendre les entreprises heureuses, augmenter les tarifs sur les importations et assouplir les lois environnementales. Bon nombre des problèmes économiques du Japon remontent à l'époque de Japan Inc., notamment la pollution, la criminalité des entreprises et l'absence générale de concurrence dans certains secteurs d'activité.

"Keiretsu" décrit les bonnes choses de Japan Inc. Il n'a pas d'équivalent anglais direct: le plus proche est le verbe "lier ensemble", mais nous devons ajouter l'expression "sans s'emmêler" pour traduire exactement le terme connotation. Keiretsu est l'un des deux seuls mots japonais à l'avoir fait dans le "Oxford English Dictionary" (l'autre est "karoshi", ou "mort par surmenage"). Dans un sens commercial / de gestion, keiretsu fait référence à un conglomérat lâche d'entreprises unies par une solide structure d'entreprise (par la détention croisée d'actions ou d'accords contractuels), mais les entreprises n'ont pas nécessairement besoin de posséder des fonds propres. L'un des principaux avantages des stratégies keiretsu est qu'ils durcissent le conglomérat contre les prises de contrôle et les pertes drastiques.

Le Dragon Bond et les options asiatiques Les dragons ont des racines dans tous les pays et cultures, mais le dragon est enraciné trop profondément dans la conscience asiatique pour être éliminé par tout cynisme du monde moderne.La Chine et le Japon ont des dragons pour tout: les saisons, la météo, la chance, la connaissance, les lacs, l'astrologie, etc. Les dragons de l'Asie agissent aussi bien comme les donateurs de la vie («souffle céleste») que comme les porteurs d'âmes mortes dans le ciel. En dépit d'avoir une nature qui englobe le bien et le mal d'une caractéristique donnée, le dragon représente une force de stabilité qui continue d'ancrer la culture asiatique.

Les obligations de dragons agissent comme une force de stabilité sur le marché asiatique. Ils sont toutefois libellés en dollars US, ce qui s'est avéré être l'une des devises les plus stables au monde, un fait que les émetteurs espèrent attirer plus d'investisseurs étrangers.

Une autre opportunité d'investissement asiatique qui reflète la stabilité de l'Orient est l'option asiatique, dont le paiement dépend du prix moyen de l'actif sous-jacent sur la durée de l'option plutôt que sur le prix à l'échéance. Cela contraste fortement avec une option européenne, qui ne peut être exercée qu'en fin de vie, ce qui signifie que le paiement dépend entièrement du prix du sous-jacent le jour de l'échéance. Une option asiatique vous protège du risque de volatilité lié au marché.

Les dragons asiatiques et les options asiatiques partagent un trait commun: ils ont tous les deux des queues pratiques qui les aident à sortir du pétrin. La queue de l'option asiatique entre en jeu si le prix de l'option tombe en dessous d'une moyenne spécifiée. Une fois que la queue est activée, le prix d'exercice de l'option devient un prix de référence (fixé) pour sauver l'investisseur d'un actif qui pourrait continuer à perdre de la valeur. (Découvrez comment négocier ces options dans Options exotiques: Une fuite du commerce ordinaire .)

La ligne de fond Eh bien, voilà notre regard sur la façon dont les mystères et les intrigues de l'Orient ont envahi La terminologie de Wall Street. Nous espérons que vous trouverez plus de temps dans votre vie pour les bonnes choses que ces pays nous ont apportées, comme les sushis et le saké.