3 Défis économiques Russie en 2016

Raids financiers à la russe (Avril 2025)

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3 Défis économiques Russie en 2016

Table des matières:

Anonim

La chute des prix du pétrole et l'imposition de sanctions commerciales suite au conflit en Ukraine ont été les deux principaux facteurs affectant l'économie russe en 2015. En raison de la forte exposition de la Russie aux recettes pétrolières, les prix du pétrole ont baissé en même temps entraîné une baisse de la production économique et une inflation rapide, créant des défis pour les décideurs. Les sanctions imposées par les États-Unis et l'Union européenne ont aggravé les effets du prix du pétrole, pesant sur le PIB et entraînant une dépréciation du rouble. En 2016, la Russie continuera à être confrontée aux effets persistants de ces problèmes. La faiblesse des prix du pétrole, l'inflation et la confiance des investisseurs sont les trois plus grands défis de l'économie russe en 2016.

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1. Prix ​​du pétrole bas et récession

Le pétrole est la plus grande exportation de la Russie, représentant 58,6% de la valeur totale exportée en 2014. Le pétrole exporté a contribué à plus de 8% du PIB cette année-là. D'autres matières premières, telles que les métaux, contribuent également de manière importante aux exportations du pays. L'effondrement des prix de l'énergie et des matières premières en 2015 a pesé lourdement sur l'économie, limitant les revenus disponibles pour les plus grandes industries de la Russie et menaçant les salaires et l'emploi. Des prix pétroliers prolongés devraient soutenir les conditions de récession en Russie, et les annonces de l'OPEP, du Koweït, de l'Arabie saoudite et de l'Iran ont tous indiqué que les principaux producteurs de pétrole prévoient que les prix du pétrole resteront bas en 2016.

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Le PIB russe devrait encore reculer en 2016, bien que les anticipations concernant la gravité de la contraction varient de moins de 1% à près de 4%. Les autorités monétaires russes ont indiqué qu'elles étaient disposées à axer leur politique sur l'atténuation de l'inflation, mais des pressions populaires et politiques existent pour assouplir les taux d'intérêt afin de catalyser la croissance économique. Les consommateurs russes devraient s'attendre à une pression continue sur l'emploi et les salaires entraînée par la faiblesse persistante des prix du pétrole et des problèmes structurels, tandis que le gouvernement russe doit évaluer la contraction de la production par rapport aux risques fiscaux et monétaires associés aux mesures de récession.

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2. Inflation

En réponse aux chocs économiques de 2013 et 2014, le gouvernement russe a dévalué plusieurs fois le rouble, mais cela n'a pas entraîné l'augmentation souhaitée des exportations. Les sanctions imposées par l'Union européenne et les États-Unis aux banques russes ont également entraîné la dépréciation du rouble, les entreprises russes ayant été obligées de puiser dans les réserves de change de la banque centrale. La baisse des prix du pétrole a également fait baisser le rouble par rapport aux autres devises, tandis que les embargos sur les produits alimentaires et de consommation importés ont fait augmenter le coût de la vie.

L'inflation et la hausse des prix des biens de consommation ont eu un impact négatif sur les ménages, ce qui continuera de peser sur l'économie russe en 2016.L'inflation rapide a également limité les mesures politiques disponibles pour les autorités monétaires russes. La réduction des taux d'intérêt est une réponse politique commune aux conditions de la récession, ce qui crée des incitations à l'investissement et à la création d'emplois, mais conduit également à l'inflation. L'inflation ayant augmenté d'environ 15% en 2015, la banque centrale russe n'a pas été en mesure de soutenir les stratégies d'évaluation monétaire utilisées pour stimuler l'économie. Les consommateurs russes continueront probablement à voir le pouvoir d'achat s'éroder, même si l'inflation est réduite par rapport à ses niveaux élevés. Le gouvernement russe devra surveiller de près le succès de ses mesures monétaires plus restrictives tout en veillant à ce que les taux d'intérêt ne soient pas trop élevés pour encourager la croissance.

3. Confiance des investisseurs

De nombreux facteurs ont contribué à limiter la confiance des investisseurs en Russie. Les préoccupations relatives à la corruption et à la facilité de faire des affaires ont historiquement empêché certains investisseurs de traiter avec les actifs russes, bien que l'amélioration des normes de reporting et des structures juridiques ait contribué à apaiser ces craintes ces dernières années. D'autres observateurs suggèrent que les droits de propriété privée, en particulier ceux relatifs à la propriété intellectuelle, sont insuffisants pour attirer des entrées de capitaux dans la même ampleur que les économies les plus développées, mais cette stigmatisation ne peut pas être considérée comme universelle. Mis à part ces problèmes, les turbulences politiques ont provoqué la fuite des capitaux, le conflit avec l'Ukraine et la Turquie ayant dissuadé les investisseurs de traiter avec des sociétés russes. L'accès aux marchés mondiaux des capitaux est important pour la stabilité financière des grandes entreprises. Les décideurs politiques russes doivent donc être conscients de leur réputation aux yeux des investisseurs dans le monde entier.