Pourquoi les polices d'assurance ont-elles des franchises?

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Pourquoi les polices d'assurance ont-elles des franchises?

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Anonim
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Les polices d'assurance ont des franchises pour des raisons comportementales et financières.

Dangers moraux

Les franchises atténuent le risque comportemental des risques moraux. Un risque moral décrit le risque que deux parties à un accord ou un contrat ne puissent agir de bonne foi. Parce que les polices d'assurance protègent le preneur d'assurance de la perte, il existe un risque moral; l'assuré peut adopter un comportement risqué en raison de la protection offerte par la police d'assurance qu'il détient.

Par exemple, si un conducteur est titulaire d'une police d'assurance automobile, il peut être incité à conduire de manière imprudente ou à laisser son véhicule sans surveillance dans des zones dangereuses parce qu'il est assuré contre les dommages ou le vol. Une franchise réduit le risque que l'assuré puisse adopter un comportement imprudent. L'assuré est responsable d'une partie substantielle des coûts en cas de sinistre catastrophique avec l'assureur. En effet, les franchises servent à aligner les intérêts de l'assureur et de l'assuré afin que les deux parties cherchent à atténuer le risque de perte catastrophique.

Stabilité financière

Les polices d'assurance utilisent également des franchises pour assurer une certaine stabilité financière de la part de l'assureur. Une police d'assurance bien structurée devrait protéger contre les pertes catastrophiques. Une franchise fournit un coussin entre une perte minimale donnée et une véritable perte catastrophique qui permet à la compagnie d'assurance d'administrer ses polices.

Par exemple, supposons qu'une police d'assurance n'ait pas de franchise en place. Le coût de chaque réclamation mineure, quelle que soit la gravité de la perte, serait à la charge de l'assureur. Toute petite entaille dans une automobile ou des dommages mineurs à la propriété créerait une réclamation que l'assureur doit régler. Ce scénario créerait un nombre accablant de réclamations et augmenterait les coûts financiers de la police, ce qui nuirait à la capacité de l'assureur à répondre adéquatement aux pertes catastrophiques réelles des souscripteurs.