
Table des matières:
- La conjoncture économique européenne semble se raffermir
- Le secteur bancaire européen gagne du terrain
- Les risques demeurent
- Meilleurs paris
Le secteur bancaire européen et l'économie européenne sont en général soumis à une forte pression. La croissance économique a du mal à s'imposer, le soutien sans précédent de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) a été nécessaire pour repousser les pressions déflationnistes, et les banques européennes ont des prêts douteux estimés à 1 billion de dollars ou plus. Après plusieurs années de croissance lente ou négative des prêts pour de nombreuses banques, il y a des raisons d'être optimistes en 2016; Les conditions macroéconomiques européennes semblent se raffermir et de nouveaux cycles de crédit peuvent être à leurs débuts en Europe et aux États-Unis.
Dans l'ensemble, 2016 devrait être une meilleure année pour les banques européennes, mais pas une année de croissance exceptionnelle. L'activité de prêt devrait se développer à un rythme plus rapide qu'en 2015, mais elle sera encore relativement lente. Même si la croissance surprend à la hausse, les bénéfices risquent d'être réduits par le contexte de taux d'intérêt bas.
La conjoncture économique européenne semble se raffermir
Après la crise financière mondiale de 2008, l'économie européenne n'a jamais retrouvé son équilibre. Après avoir progressé en moyenne de 2 à 2% de 2000 à 2007, les pays de la zone euro ont enregistré en moyenne une croissance de 0, 8% seulement entre 2010 et 2015.
Cependant, les perspectives économiques générales s'améliorent lentement selon un certain nombre de mesures. Par exemple, le ZEW Economic Sentiment Survey, un bilan des analystes financiers et des investisseurs interrogés, estime que les conditions macroéconomiques actuelles de la zone euro sont mauvaises et que les prévisions pour les six prochains mois sont positives mais se détériorent. Les prévisions consensuelles appellent à une croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'ordre de 1,5 à 1,8% dans la zone euro en 2016, ce qui n'est pas un taux de croissance exceptionnel, mais décent compte tenu des circonstances. En outre, l'enquête WMA sur les perspectives des investisseurs indique que le marché s'attend à des perspectives assez stables pour les actions européennes au cours de l'année. Néanmoins, la BCE devrait rester très agressive avec son programme d'assouplissement quantitatif et sa politique de taux d'intérêt négatifs.
Le secteur bancaire européen gagne du terrain
Le secteur bancaire se remet également sur pied. Au cours des dernières années, de nombreuses banques ont profité du carry trade pour renforcer leurs positions financières. En outre, la dernière enquête de la BCE sur les prêts bancaires dans la zone euro fait état d'un relâchement des conditions de crédit et d'une demande accrue de prêts. En particulier, les normes de crédit et les conditions de prêt se détendent, et la demande augmente pour répondre aux besoins de financement des dépenses en capital et du fonds de roulement. Les banquiers européens s'attendent à ce que ces tendances se poursuivent au moins au deuxième trimestre. Ce sont des signaux d'un environnement de crédit en cours de décongélation, et peut-être le début d'un nouveau cycle de crédit, qui pourrait propulser la croissance du bilan et la rentabilité des banques.
Les risques demeurent
Alors que l'activité de crédit reprend peut-être en Europe, le secteur bancaire est généralement en meilleure santé grâce à une réglementation plus stricte et à une capitalisation plus forte. Cependant, la qualité des actifs ne doit pas être négligée en tant que risque principal. Un nombre élevé de créances irrécouvrables crée une vulnérabilité aux revers économiques, en particulier dans les pays périphériques du Portugal, de l'Espagne et de la Grèce. La faiblesse des taux d'intérêt (la BCE a poussé les taux à court terme en territoire négatif) mettra la pression sur la rentabilité des banques car les marges d'intérêt nettes seront probablement très étroites tant que la BCE maintiendra le pas sur la politique monétaire.
Meilleurs paris
Dans cet environnement, les banques ayant les bilans les plus solides en termes de capitalisation, de qualité des actifs et de diversification des portefeuilles entre les secteurs et les zones géographiques devraient faire de leur mieux. Par exemple, les banques des États-Unis et des pays nordiques ont une qualité des actifs, une rentabilité et un capital relativement plus élevés que leurs homologues européennes. Les banques d'Europe centrale et orientale sont mieux placées pour tirer parti d'une croissance économique plus rapide que celle de l'Europe occidentale. Cependant, ces banques ont une plus grande incertitude réglementaire qui pourrait peser sur les bénéfices.
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